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Bibliothèque (Ecole à Vouvry)

Dernière mise à jour : 2 août 2021

Premier témoignage à notre connaissance, en 1821. Vouvry, par décision de son conseil communal, avec l'instituteur Benjamin Gatto, adopte avec succès "l'enseignement mutuel", méthode pédagogique libérale et laïcisante, malgré l'opposition de l'Eglise. Les classes à Vouvry en 1861

A cette époque, il y a deux classes de garçons et deux de filles au village et une classe mixte à Miex. Selon le protocole de la séance du Conseil communal du 31 octobre 1861, les écoles de plaine durent dix mois et celle de Miex six mois, à partir du 4 novembre. Le régent de la montagne reçoit 200 francs, payables par trimestre. Les deux régents de la plaine perçoivent, pour le premier 500 francs pour dix mois, et pour le second 200 francs pour six mois. Les deux institutrices ne sont payées que 275 francs pour la première et 225 francs pour la seconde, pour dix mois de service ! Les instituteurs et institutrices de la plaine, étant tous ressortissants de la commune, ils n'ont droit ni aux logements, ni aux jardins. L'école de Miex est confiée à François Primmaz, la première école de garçons de la plaine à Aristide Hugon. La première école de filles est confiée à Irène Bays, la seconde à Laurence Pignat. Vacances et mois de scolarité Il y a 8 jours de vacances à Pâques. Ainsi les parents disposaient de leurs enfants pour planter les pommes de terre. D'ailleurs, les vacances de Pâques étaient moins fixées en fonction de la fête elle-même que des caprices de la nature. Les vacances d'été sont aux mois de septembre et octobre afin que les enfants puissent aider aux récoltes, aux vendanges et garder le bétail. Pour la période de mai à août, il est probable que de nombreux grands garçons soient dispensés d'école pour garder chèvres, veaux ou génisses à l'alpage ou faire les foins. Les petits et les filles jouissent quant à eux des dix mois de scolarité. Les Sœurs de la Charité

En 1862, Sœur Rosalie Pignat s'offre à venir tenir les classes de filles avec deux autres religieuses pour le prix de 800 ou 900 francs, outre les accessoires d'un petit ménage et le bois de chauffage. Le conseil communal consent à les payer 600 francs pour dix mois d'école en mettant à leur disposition un logement meublé, cave, jardin et bois de chauffage rendu en magasin. A l’époque et jusque dans les années 60, les sœurs vivent dans la maison de commune, un escalier en bois en assure l’accès ainsi qu’aux classes de filles. Les sœurs tiennent régulièrement plusieurs classes enfantines et primaires jusqu'en ... 1981 ! En plus de l'enseignement, elles entretiennent le linge de l'église, s'occupent de la sacristie, fleurissent l'autel et visitent les personnes âgées et les malades.

Sources

Les sœurs de la Charité Souvenirs de Jean Métayer Musée du Vieux-Vouvry - F. Oberholze




Année 1953






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